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patrice de meritens

1989 reflets de lumière

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L’azur ! L’azur ! L’azur ! Et en contrepoint terre-de-sienne, la terre de San-Gimignano, sèche, craquelée, aspirée de l’intérieur, dont toute l’eau enfuie s’en est allée gonfler de sève verte et blanche, les frondaisons, dans l’ardeur tremblée du soleil.

Lumière cruelle de midi, réverbérée, intense, où s’abolit toute matière, absorbée par son propre spectre, pour rejaillir en source poudroyante.

Rien n’existe, tout est là : une ville en mirage incandescent, octroyée par l’infini. Et puis, en garde-vue, en ombre grasse, contraire exalté de l’éclair, le miroitement des plantes aquatiques, les langueurs brunes des limons, les troubles transparences. Fluide passage au rêve ; tout est donné, tout est repris. Derrière la toile, le néant.

Violaine Hulné  : lucide, lucipare, lucifer !